Benoît de CEILHES

Nouvel arrivant sur ce forum, je me présente...

Musicien depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai commencé par le piano, puis la guitare à la FAC, puis récemment violon, contrebasse (Jazz) et violoncelle.

Mais ce n'est que récemment que je me suis passionné pour les cuivres, à cause d'un certain Robert PICHAUREAU.
Je prends des cours de cuivre avec mon bugle Zeff depuis un an et 4 mois avec un des ses anciens élèves : c'est le paradis.

Dernièrement, mon petit frère qui joue du cor d'harmonie depuis tout petit s'est mis au soubassophone et je me suis aperçu que les "pom-pom-pom-pom" ne m'intéressaient pas mais par contre jouer des mélodies comme Wilfried Brandstötter de "Mnozil Brass" sur 4 octaves sur un tuba en fa serait génial avec ce genre d'embouchure et de souffle, et que les sons étaient très complémentaires à ceux de la trompette...

Bienvenu

Beau parcours très éclectique.
Dans quelle type de formation joues tu pour qu'on se rende un peu compte.

Pour l'histoire des pom pom comme tu dis, c'est tout le problème des basses.
Soit ils sont vus comme des simples accompagnements et dans ce cas là tu plantes des pieux pendant 1 ou 2 heures. Je crois pas que ça intéresse grand monde non plus.
Soit ils sont vus comme des membres à part entière de l'orchestre avec leur mélodie. Dans ce cas les gros ont une sonorité magnifique, complémentaire des autres instruments et très intéressante à jouer. Toi qui joue (ou a joué) du violoncelle et de la contrebasse, je pense que le raisonnement est le même chez les cordes.

Bref, c'est juste une question de point de vue.

Bonjour
En fait je continue et continuerai à être contrebassiste de Jazz dans l'atelier Jazz de Saint JEAN. D'ailleurs pour les cordes je préfère la contrebasse plutôt que la guitare, à tous les niveaux. Je n'ai rien contre les walkings au soubassophone, bien au contraire : À la fanfare du Bousquet d'Orb "l'Indépendante et la Péña Lös Festejaïres", à côté de CEILHES, lorsque le soubassophone est remplacé par un plus petit cuivre, ça n'a rien à voir, c'est même ce qui est le plus structurant et agréable à l'écoute, et s'il y a un instrument qui donne envie dans une fanfare, c'est celui-là, surtout pour un contrebassiste.

C'est juste que quand je joue du souba de mon frère il me manque quelque chose. Je ressens des possibilités de jeu extraordinaires en jouant "comme sur le bugle" : le son est puissant, doux, poignant, riche... Et le tuba semble justement adapté à ce genre de jeu.

Après réflexion, je pense qu'une des raisons est plus sur la façon d'aborder les cours de cuivre : Depuis plus d'un an, je déroule déroule déroule l'air et à mon niveau ça ne peut pas aller avec des expulsions d'air "par à-coups".  D'ailleurs j'ai de nombreuses questions à ce sujet, et je vais aller fouiller dans le forum pour avoir les réponses : Combien de "Pom" par souffle ? Une impulsion sur le diaphragme à chaque "Pom" ?

En tout cas merci pour ta réponse.

J'ai trouvé la réponse à mes questions pour la partie mélodique ici :
http://tubascope.wordpress.com/tag/technique-du-tuba/
En résumé, aucun changement par rapport au bugle pour commencer le tuba au niveau respiration et détaché. Et je vais apprendre les doigtés en UT puisque j'ai le choix.

Par contre, je n'ai encore rien trouvé à propos des bonnes méthodes pour faire des POM-POM pendant des heures...

Ça y est après deux jours j'arrive à monter une gamme, même si la justesse est encore approximative. J'avais 3 documents décrivant les doigtés d'un tuba en fa (4+2 palettes) différents, même s'il étaient relativement proches... et sur certains pour certaines notes il était annoté 2 doigtés au choix "suivant justesse"... Donc sur un instrument pas accordé déjà pas facile de trouver le bon doigté.